mardi 30 mars 2010

Les Botaniques de Chèvreloup

Cette fête des plantes en est à sa 3ème édition. Il n'y a que des pépiniéristes collectionneurs et rien d'autre. On y trouve donc des plantes rares dans un cadre exceptionnel, l'arboretum de Chèvreloup. Pour nous, c'est moins loin que Courson ou Beauregard.

Vous pouvez cliquer sur l'image pour la lire plus facilement.

Geneviève

vendredi 26 mars 2010

Première visite de jardin au profit des jardins du coeur...

Cette visite, chez Michel et Geneviève , a été une grande réussite : une trentaine d'adhérents a fait le déplacement et certains sont même venus de très loin...Le soleil nous a accompagné ( au moins au début ) mais le vent était si violent que nous n'avons pas eu très chaud !

Nous avons tout d'abord cheminés le long du grand mixed-border situé à gauche de l'entrée principale : Geneviève nous a indiqué le nom et les spécificités des différentes plantes.Certaines vivaces sont déjà en fleurs.



Cette hellébore est particulièrement belle tant par sa couleur que par le fait que ses fleurs se tournent vers le haut.Je crois que c'est la variété : hellebore nigercors (hybride d'hellebore niger x hellebore corsica ou argutifolius)

Derrière sa maison , Geneviève a crée ,assez récemment, une rocaille et cette adorable sédum en a ravi plus d'une ! Il s'agit de sedum spathulifolium 'purpureum'.


Nous sommes allés ensuite vers "l'arborétum " plus simplement nommé "le bois".Dès l'entrée, ce superbe noisetier tortueux nous a accueilli et sa beauté hivernale est telle qu'on lui pardonne aisément d'être un peu "souillon" à la belle saison !

Aux pieds de toutes ces différentes essences d'arbres qui peuplent le bois, des milliers de narcisses prospèrent, créant un superbe tapis jaune.

Nous découvrons ensuite la mare.



Un joli petit "abricotier ", tout en fleurs: prunus mume 'Beni Shidori' surnommé abricotier de Mongolie (mais pas de fruits!)

Ce superbe conifère nommé cryptomeria 'elegans' , a clôturé la visite.

La pluie nous a fait vite rebrousser chemin vers la maison où nous attendait un sympathique et très convivial goûter !
Merci beaucoup à Geneviève et Michel.
Régine

jeudi 25 mars 2010

Bienvenue à un nouveau parc dans l'Oise !


Bien sûr, ce parc se présente comme un parc de loisirs mais une large place est faite au respect et à la protection de la nature, à l'écologie.
Les enfants des écoles de la communauté de commune vont venir apprendre à planter des légumes, des fleurs.Ils vont découvrir différents écosystèmes.Différents ateliers vont leur être proposés.
Un verger vient d'être planté.Il y a aussi des framboisiers, des groseilliers, des myrtilliers, des muriers.Un jardin de simples et un potager ainsi qu'une superbe serre complète l'ensemble.Sans oublier trois grands bacs pour le compost et même des toilettes sèches !
La création de ce parc est une excellent initiative et comme il en est qu'à ses débuts, il manque un peu d'arbustes ou de différentes vivaces qui viendraient mettre de la couleur .Aussi, si vous êtes amenés à modifier des massifs ou si vous avez des plantes ou graines, en supplément, vous pouvez me contacter pour que nous organisions le transport des plantes.Régine Picard ( mon e-mail est dans le bulletin de l'association )

jeudi 18 mars 2010

A propos de jardin masculin ou féminin

J'ai beaucoup aimé l'article de Bruno de Rosnay, d'autant plus qu'il offre matière à discussion.
D'abord, je pense qu'il faudrait bien définir ce qu'on entend par "masculin" ou "féminin", car personne n'est uniquement l'un ou l'autre : nous avons tous nos parts d'"animus" et "anima" (il n'y a pas que les plantes qui ont droit au latin...). Nous voyons donc très rarement un jardin totalement animus ou anima, fort heureusement car nous y serions peu à l'aise.
Je ne crois pas qu'on puisse se baser uniquement sur les couleurs pour définir un jardin comme masculin ou féminin comme dans l'article proposé par Bruno.
- Par exemple : pourquoi le blanc serait-il l'apanage des femmes ? La "pureté" est réservée aux femmes ? Ces pauvres femmes tellement pécheresses depuis Eve, elle qui ont été partout décriées comme bien moins pures que les hommes (sauf les mères de ceux-ci...). Et les hommes, pourquoi n'auraient-ils pas envie de mettre un peu de la dite pureté dans leurs jardins ? D'autant que nous savons tous qu'il y faut un peu de blanc pour "faire chanter les couleurs".
- autre exemple : pourquoi le rose serait-il "signe de nativité" ? En remontant historiquement très loin, la Vierge Marie a été très tôt représentée vêtue de bleu, parfois de rouge, jamais de rose, dans la crèche au moment de la nativité, et plus tard. Et actuellement, le seul rose présent aux naissances de nos enfants, c'est celui dont nous habillons symboliquement nos filles, je ne sais pas pourquoi.
Il me semble que pour mieux différencier le jardin féminin du masculin, il faudrait aussi regarder sa structure et la prépondérance des formes choisies : lignes droites (plutôt attribuées aux hommes), ou courbes (dites plutôt féminines). Celles qui structurent le jardin.
- Geneviève nous montre des photos du jardin d'Yves Gosse de Gore en exemple du jardin masculin : en effet, que de lignes droites (horizontales, verticales, obliques), les courbes ne se retrouvant que dans les topiaires ! Mais nous ne voyons pas si, ailleurs dans ce jardin, il y a quelque part des fleurs, des massifs de couleurs claires, des courbes...
- Les lignes courbes des bordures entourant les parterres et les massifs, adoptées partout actuellement, viennent surtout des célèbres créatrices anglo-saxonnes. La courbe serait donc le signe d'un jardin féminin ? Pourquoi pas ? Mais un jardin tout en courbes nous donnerait le tournis, heureusement qu'il y a toujours quelques arbres qui apportent en complément la ligne droite et l'oblique, sinon nous nous y sentirions très mal.
Disons qu'un jardin plutôt féminin ou anima comporterait plus de courbes et de couleurs claires, et qu'un jardin plutôt animus ou masculin plus de lignes droites structurantes et plus de tons verts ou forts ?
Cette définition ne me satisfait pas du tout ! Et vous ?
Un effort, SVP, à vos ordinateurs, ce n'est pas compliqué et c'est important pour tous
Dorothée Braun
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mercredi 10 mars 2010

Quel jardin d'homme!

Pour faire suite à l'intéressante réflexion de notre ami Bruno, voici un exemple magistral de jardin masculin: celui de Mr Yves Gosse de Gorre, à Sericourt (62).


Jardin qualifié de "guerrier" par son concepteur, jardin très structuré, aux figures géométriques, à la couleur verte dominante,



Oserai-je dire symboles phalliques?
L'armée de guerriers est en ordre de bataille...


Un peu de rondeur tout de même dans cet ensemble remarquable de topiaires:


Nous espérons vivement que des hommes- et pas seulement des femmes- vont nourrir notre réflexion sur ce sujet, jardin masculin, jardin féminin...sans oublier les jardins "mixtes"!
A vos claviers! Geneviève







Un débat intéressant.....

Les couleurs choisies pour les plantations par le jardinier(e) permettent-elles à un jardin de s'afficher plutôt féminin ou masculin ?

J'ai découvert tardivement l'intérêt des jardins et mon épouse a su m'orienter vers un art et une passion jusque là méconnue.Je reste très modeste sur la question car j'ai pu me rendre compte, oh combien, qu'il y avait non seulement des passionnées dans notre association mais aussi des érudites sur les plantes et leurs classifications.

Les nombreuses visites faites de parcs et jardins, tant en France que chez nos voisins anglo-saxons,avec Parcs et Jardins Beauvais, m'interpellent sur le dessein du jardinier et de la jardinière dans le choix des couleurs des plants et pas seulement des plants.
Peux-on reconnaître un jardin Féminin d'un jardin Masculin à partir des couleurs des plantes ?
La couleur peut-elle être un moyen de transgresser les règles conventionnelles et de différencier un jardin d'un autre ?

Sans nul doute, la couleur des plantes permet de suggérer une atmosphère, je pense surtout au jardin anglais, et en général aux mixed-borders et on trouve là souvent la main d'une femme qui va associer des nuances de tons clairs.Rappelons-nous les jardins visités en Irlande où la main créatrice des jardins, était surtout celle d'une femme.

Les femmes sont plus impliquées vers des plantes sensorielles: senteurs mais aussi couleurs qui vont produire des effets émotionnels subconscients: le blanc signe de pureté, le bleu associé à la mer, le rose à la nativité.Le jardin" féminin" va en général trouver un très juste équilibre dans l'association des couleurs.

Par opposition, la main masculine va plutôt chercher les effets de structure avec des dominantes de couleur: je pense au jardin à la française où le vert est très révélateur avec les topiaires.Pensons à l'instigateur de nos jardins français André Le Nôtre qui va donner aux jardins une notion conceptuelle.

Faites part de votre avis concret sur ce blog; cela serait intéressant d'échanger vos idées. Bruno de Rosnay

samedi 6 mars 2010

Arbres et arbustes de Patagonie

Arrayan ou Ulmo sont les noms donnés par les Chiliens à ce bel arbre. Le nom botanique est Eucryphia cordifolia. L'écorce a une jolie couleur.

La floraison est somptueuse. Appréciées des abeilles, ces fleurs produisent un miel au parfum à nul autre pareil. Cet arbre ne supporte pas les fortes gelées.

Drimys winteri peut atteindre 20 m de hauteur. Arbre sacré des Indiens Mapuche, les Chiliens l'appellent cannelle de Magellan ou canello car son écorce sent légèrement la cannelle. Mais ce n'est pas de cet arbre que l'on tire la cannelle. Les Indiens l'utilisaient pour ses propriétés médicinales, notamment contre le scorbut.
Comme l'arbre précédent, ses feuilles sont persistantes:

La floraison, au début de l'été, est spectaculaire:



Paysage de steppe. Ces gros coussins arrondis sont ceux de Mullinum spinosum, dont les épines sont redoutables. Les Chiliens le surnomment "coussin de belle-mère".


La couleur jaune est donnée par les fleurs.




Geneviève

mercredi 3 mars 2010

Taille des rosiers...


C’est par une belle journée ensoleillée que Corinne Pinet nous a accueillis chez elle à Borest et qu’a débuté notre cours de taille de rosiers.

Tout a commencé par un cours théorique où chacun, chacune a pu poser toutes les questions qu’ils désiraient à monsieur Yves Baudron « le pape de la taille des rosiers » comme l’appellent certains de ses amis, collègues, Maîtres de l’art du jardin.

Nous avons beaucoup appris, non seulement de la taille, mais également de la qualité, de l’entretien, de l’enrichissement du sol et des soins à apporter aux rosiers malades, au matériel de taille etc………..

Un grand merci à monsieur Yves Baudron qui, par sa grande compétence, sa gentillesse a contribué dans la bonne humeur, à cette journée très enrichissante.

Un grand merci également à Corinne Pinet qui nous a ouvert les portes de son beau jardin et si agréablement accueillis.

Toutes et tous, à vos sécateurs : c’est le plein moment de la taille !

Jeanine Jeaneau.




























lundi 1 mars 2010

Au Japon, il y a quelques jours....


En février, c'est l'époque des pruniers en fleurs ; la neige, exceptionnelle, n'a pas abimé la floraison.
Certains embaument l'air de façon inoubliable.Chantal