vendredi 26 février 2010

Atelier "bouquets"

C'est chez Anne Gambard de Lignières , que nous nous sommes retrouvées pour apprendre à confectionner de superbes compositions florales. Et c'est Christiane Lambert, passionnée par l'art floral, qui nous a fait la démonstration de la création de deux bouquets originaux.Très agréable après-midi qui a ensoleillé un hiver un peu long et gris.Jeanine Jeaneau.





mercredi 24 février 2010

ORCHIDÉES AUX SERRES DU JARDIN DU LUXEMBOURG
********
Voici une petite sélection des photos prises pendant Notre Visite
du 18 février 2010

Serres du Jardin du Luxembourg





Pour regarder une petite vidéo "orchidées" visitez le site:
http://www.senat.fr/visite/jardin/serres.html


Administrées et gérées par le Sénat depuis 1879, les serres du Luxembourg sont à la fois un lieu de production de plantes pour l'embellissement du jardin et la décoration florale du Palais du Luxembourg et un lieu de conservation d'un patrimoine végétal datant du milieu du 19 ème siècle.

Depuis le rattachement des terres du domaine des Chartreux au jardin du Luxembourg peu après la Révolution française (1796), il y a toujours eu des serres à cet endroit.

Aujourd'hui, sur une surface de 3600 m², on trouve :
- une orangerie, construite dans les années 1860 mais rapidement désaffectée,
- un ensemble de serres, dont la serre à orchidées, composée de 7 "chapelles" reproduisant les différents climats des régions d'origine des végétaux,
- des châssis vitrés,
- un terrain de culture.

La "lutte intégrée" est pratiquée dans les serres : pour combattre les ennemis des cultures (pucerons, aleurodes...), des prédateurs naturels y sont introduits (mouches, acariens).

Les orchidées

La collection d’orchidées du Luxembourg fut créée en 1838 à partir d’un lot de plantes envoyé par le médecin de l’Empereur du Brésil à la Faculté de médecine de Paris, alors située sur l’emplacement des anciennes pépinières des Chartreux, au sud de l’actuel jardin du Luxembourg. Grâce à des échanges avec des horticulteurs et des collectionneurs, la collection se développa jusqu’à compter 1 200 espèces. À cette époque, on ignorait presque tout de la culture de ces plantes mystérieuses et surtout de leur reproduction. En 1859, le jardin botanique de la Faculté de médecine fut supprimé et le Sénat accepta d’accueillir la collection d’orchidées en faisant construire spécialement une serre pour l’abriter.


La collection rassemble aujourd’hui plus de 10 000 pots appartenant à 150 genres, soit plus de 1 350 cultivars, hybrides et espèces d’orchidées tropicales différentes, avec notamment parmi les plus remarquables : Lycaste skinneri, Peristeria elata, Schomburgkia superbiens, Stenorrhynchus speciosus et la collection nationale d’orchidées de Guyane.


Si l’on ne possède aucun renseignement précis sur le contenu de la collection lorsqu’elle arriva au Luxembourg, le nombre d’hybrides réalisés chaque année à partir de 1883 et la très grande diversité des espèces génitrices employées alors laissent à penser que la collection était déjà fort riche en Paphiopedilum. C’est le genre botanique le plus représenté aujourd’hui avec plus de 60 espèces et 540 cultivars, constituant la plus importante collection du genre en France, reconnue « collection nationale » par le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (C.C.V.S.).
Les Paphiopedilum, appelés « Sabots de Vénus », sont des orchidées terrestres, épiphytes ou lithophytes. Ils sont tous et exclusivement originaires d’Asie du Sud-Est (Népal, Chine du Sud, Vietnam, Thaïlande, Philippines, Nouvelle Guinée,…). À Paris, ce sont donc des plantes de serre froide à tempérée, ayant des besoins en température et en lumière différents selon leur biotope naturel, certains Paphiopedilum poussant à 2 500 m d’altitude, d’autres au niveau de la mer (les hybrides ayant fréquemment des exigences intermédiaires entre celles de leurs parents).

Depuis sa création, la collection d’orchidées du Luxembourg a eu la chance de bénéficier précocement des découvertes de nouvelles techniques de culture : utilisation d’inoculums de Rhizoctonia pour favoriser la germination des graines, culture de ces souches sur milieu gélosé, et depuis les années 1960, techniques de semis asymbiotique in vitro dans un laboratoire de culture spécialement dédié à cet effet.

Ce patrimoine d'exception est accessible au public chaque année à l'occasion des journées européennes du Patrimoine le dernier week-end de septembre.

http://www.senat.fr/visite/jardin/patrimoine_botanique.html

Neil

mardi 23 février 2010

Orchidées sauvages de Patagonie

Poursuivons notre promenade. Cette orchidée s'appelle Chloraea magellanica, communément surnommée orchidée porcelaine. Elle est superbe.

Voici Gavilea lutea, dite orchidée jaune:


J'ignore le nom de celle-ci. Elle pousse beaucoup plus au nord, dans une région moins froide

D'autres fleurs dont nous avons des cousines dans nos jardins:

Geum magellanicum
dont le nom vernaculaire est Benoîte :





Et un joli pois nain
Lathyrus magellanicus:


Magellan ne se doutait sûrement pas que tant de plantes porteraient son nom.
Les botanistes ont dû se trouver à cours d'idées devant tant de plantes nouvelles à nommer!
Geneviève




samedi 20 février 2010

Pour Jackie

Jackie souhaite voir de près les feuilles et l'écorce du Nothofagus: voici un Nothofagus pumilio.

On le reconnaît aux 2 ondulations sur les bords des feuilles, entre chaque nervure latérale

(cliquer sur la photo)



Ici, c'est un Nothofagus betuloïdes, aux feuilles persistantes:




La tumeur dûe à un champignon:



Et l'écorce d'un vieil arbre:



Pour plus de détails, consulter le site

Oui, Jackie, il y a aussi des digitales blanches!
Merci de tes commentaires

Geneviève



mardi 16 février 2010

Flore de Patagonie (suite)

Vous devriez connaître le nom de ces 2 arbustes. On les trouve dans certains de nos jardins.
(La tache trouble à droite de la photo ci-dessous est dûe à une goutte d'eau sur l'objectif. Ce n'est pas toujours facile de faire de bonnes photos sous un vent violent et du crachin!)

Ces jolies baies sont celles d'Empetrum rubrum que les Chiliens appellent fausse myrtille. Elles sont comestibles mais amères.

Ces fleurs jaunes sont celles de Senecio patagonicus:




Et là, je ne sais pas!


Avez-vous trouvé des noms de plantes?
Geneviève

samedi 13 février 2010

Petit coucou d'une adhérente....

Grâce au dernier bulletin, j'ai retrouvé le blog de PJO. Ne pouvant vous faire découvrir la flore des pays lointains , je pourrais de temps en temps vous envoyer une note d'humour , recherchée par Corinne Pinet pour combler les petits vides du journal. Ex: aujourd'hui, grand froid et neige, un email de Corinne me replonge dans les activités d'avant printemps: promenade pique-nique (!!!!)sur les plateaux venteux du Valois : je sors mes raquettes , ma fiole de rhum, ma toque en marmotte (trop chaude pour la montagne) et je vais suivre "la'' courageuse organisatrice. Si je survis je vous envoie une photo et si cela vous amuse ...... Un souhait ! une réunion informatique pour nous apprendre à mettre le blog avec un accès facile, à répondre et à éviter que les bavardes qui s'ennuient , ne vous dérangent pas trop longtemps. Amitiés.Marie-Bernadette.

jeudi 11 février 2010

Promenons nous dans les sous-bois de Nothofagus

Des digitales aussi belles que celles de nos jardins, toujours dans le sud de la Patagonie



L'incontournable fuchsia de Magellan:


Des fougères:


Et une rencontre improbable, celle du tout petit Gunnera de Magellan et du Gunnera chilensis, aux feuilles géantes, beaucoup moins rustique.
Ce sous-bois est naturel, l'homme n'y est pour rien.



Magellan, l'explorateur, et Darwin, le botaniste voyageur, sont honorés dans nombre de noms latins de plantes de Patagonie.
Geneviève

lundi 8 février 2010

Le royaume du Nothofagus (n°2)

"Barba de viejo" (barbe de vieux), c'est ainsi que les Chiliens appellent ces lichens spectaculaires qui pendent des branches des Nothofagus à moitié morts.

Autre parasite, peut-être encore plus redoutable, misodendrum angulatum, qui se nourrit de la sève de l'arbre comme le fait le gui chez nous. Il envahit les Nothofagus dans la région du Détroit de Magellan.

Ces curieuses boules sont causées par un champignon, Cyttaria darwinii, dont se nourrissaient les Indiens.

Les Chiliens en font des sculptures!


Et puis l'homme achève la destruction en brûlant les forêts de Nothofagus pour faire des pâturages et nourrir le bétail. Ici, il s'agit d'une estancia qui élève des lamas.
On voit les restes des troncs brûlés.


Vous pouvez agrandir les photographies en cliquant dessus.
Geneviève





jeudi 4 février 2010

Le royaume du Nothofagus (n°1)

Le Nothofagus ou hêtre austral est originaire de l'hémisphère sud. Il y en a beaucoup en Patagonie et de plusieurs espèces, à feuillage caduque ou persistant.

Dans le nord de la Patagonie, les nothofagus sont vigoureux car le climat est moins venteux et moins rigoureux.


Dans le sud de la Patagonie, les Nothofagus souffrent beaucoup



La cause principale est évidente sur cette photographie:


Sur des arbres affaiblis apparaissent des parasites et des maladies:




Nous les verrons en détail dans le prochain message

Geneviève






mardi 2 février 2010

Arbres remarquables de Patagonie

L'arbre de feu du Chili mérite bien son nom. Embothrium coccineum embrase les sous-bois. Il lui faut un climat frais et très humide, sans gel prononcé.
Il peut être planté sur les côtes bretonnes, anglaises... J'en ai vu un près de la côte normande, en terre acide.
Picards, ne rêvez pas!




Cet arbre fut une découverte pour moi. Mon guide, coopératif, a cherché dans sa flore et a trouvé le nom latin: Weinmannia trichosperma, appelé Saint Wood par les Anglais.
Très bel arbre, mellifère et au bois de grande qualité.





Quelle chance d'être là à l'époque de ces floraisons!
A suivre...
Geneviève